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PFAS dans l’eau potable

Une vaste étude de l’Anses confirme une pollution généralisée au TFA

(reprise partielle d’un article de l’UFC que Choisir du 05/12/2025)

L’étude était attendue. À quelques jours de l’entrée en vigueur de la surveillance systématique de 20 substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) dans les eaux du robinet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) vient de publier les résultats d’une vaste campagne d’analyse de ces substances chimiques dans les eaux brutes et celles distribuées jusqu’à nos robinets.

Une sorte d’état des lieux de la contamination de ces ressources à ces polluants éternels. Que Choisir en décrypte les principaux enseignements.

Du TFA partout ?

À chaque fois, le TFA monte sur la première marche.

Cette substance a été quantifiée dans 92 % des échantillons avec une concentration moyenne de 1,15 µg/l et une concentration maximale de 25 µg/l.

Cette pollution à ce PFAS est multifactorielle.

Le rapport de l’Anses évoque les dépositions atmosphériques liées aux émissions de gaz fluorés réfrigérants ou encore les rejets industriels de sites fabricant et utilisant cette molécule.

Mais sa présence est aussi issue de la dégradation de pesticides utilisés en agriculture.

Les résultats de cette campagne sont-ils rassurants ?

Peu d’eaux du robinet devraient être classées non conformes, l’an prochain, au motif que la somme des 20 PFAS listés dans la directive européenne dépasserait cette limite de qualité de 0,1 µg/l.

Pour rappel, seuls 9 échantillons sont dans ce cas-là.

On peut estimer ces résultats rassurants, ou questionner la pertinence de cette limite de qualité, peut-être trop laxiste ?

Un nouveau PFAS dans le collimateur ?

Outre le TFA, cette campagne de l’Anses révèle aussi la présence significative de TFMSA (acide trifluorométhanesulfonique) dans les eaux distribuées. Il est ainsi quantifié dans 13 % des 627 échantillons et à une concentration médiane de 0,28 ng/l. Au maximum, sa concentration s’est élevée à 4,9 µg/l. Seul le TFA fait pire.

Retrouvez l’intégralité de l’article via ce lien


 

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