Une carte des polluants éternels a été mise en ligne par les pouvoirs publics.
Le 31 juillet dernier, le ministère de la Transition écologique mettait en ligne une carte de France compilant toutes les données issues des campagnes de surveillance des PFAS dans les eaux, y compris celle du robinet.
Le hic ? Elle n’est pas simple à lire. On vous aide à la décrypter.
- L’eau qui sort de votre robinet est-elle contaminée aux PFAS ?
- Si oui, lesquels ?
- Y en a-t-il aussi dans la rivière qui ne passe pas loin de chez vous ?
- Et quid des eaux souterraines ?
Le ministère de la Transition écologique a mis en ligne, en accès libre, les résultats des campagnes de surveillance de ces composés chimiques dans les eaux qu’ont commencé à mener les pouvoirs publics, via les Agences régionales de santé (ARS).
Derrière l’acronyme PFAS se cachent plusieurs milliers de substances chimiques : les perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés (anciennement perfluorés et polyfluorés). Il s’agit de composés artificiels, synthétisés par l’homme à partir d’hydrocarbures, composés d’atomes de carbone et de fluor reliés entre eux par des liaisons chimiques particulièrement stables.
Or, plus la science étudie ces PFAS, plus elle découvre des effets délétères sur la santé.
Elles sont suspectées, avec un haut niveau de certitude, de causer des maladies thyroïdiennes, des taux élevés de cholestérol, des lésions au foie, des cancers du rein, des faibles poids de naissance, listait l’Agence européenne pour l’environnement en 2019.
Elle ajoutait d’autres risques, à un degré de certitude plus faible : cancer du sein, hypertension, obésité…
Lien vers l’article complet de l’UFC Que Choisir