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Santé et Bien-être – Application Quel.Produit – Crèmes solaires

L’UFC Que Choisir préconise l’utilisation de l’application Quel.Produit qui permet de :

  1. Suppléer à une gestion particulièrement laxiste des autorités européennes qui peuvent prendre plusieurs années pour interdire ou seulement limiter les conditions d’utilisation des molécules à risque.
  2. Sur la base des données scientifiques reconnues, accéder au niveau de dangerosité des ingrédients d’un cosmétique grâce à un code coloriel. Si le produit scanné est mal noté, l’appli propose en outre des produits alternatifs de même gamme indemnes de substances indésirables.
  3. De faire baisser le niveau de dangerosité puisque, en 6 ans, de la moitié des références qui étaient mal notées, seules 15% le sont encore à ce jour, du fait des changements de formules réalisés par les industriels sous la pression des consommateurs.
  4. D’identifier, dans 3 familles de cosmétiques, ceux proposant une forte proportion de produits mal notés :
    • les crèmes solaires (1 produit sur 4),
    • les rouges à lèvres (1 produit sur 2)
    • et les teintures capillaires (2 produits sur 3).

Les demandes de l’UFC-Que Choisir :

L’UFC-Que Choisir demande aux autorités de l’Union Européenne d’interdire rapidement les substances à risques, et invite les consommateurs à télécharger, et à utiliser l’application ‘Quel.Produit’ (lancée en 2018 sous l’appellation Quel.Cosmetics).

Six ans après son lancement, l’information donnée aux consommateurs sur le niveau de sécurité des cosmétiques a incité les fabricants à améliorer leurs formules.

La proportion de produits contenant des substances dangereuses ou indésirables ayant été globalement divisée par trois.

 

 

Application QuelProduit

 

Ce volet cosmétique compte désormais près de 200 000 références, et couvre une large partie des produits commercialisés en France.

Cette application traduit les données scientifiques (1) sur la dangerosité des ingrédients d’un cosmétique, en un code coloriel permettant d’identifier, en un clin d’œil, le niveau de risque pour chaque profil type de consommateur : femmes enceintes/bébés, enfants et adolescents, ou adultes.

Mais cette amélioration n’est pas à mettre au crédit du cadre réglementaire qui reste foncièrement laxiste, puisque très peu de substances à risque ont vu leur utilisation restreinte ou interdite pendant cette période.

En réalité, ce sont majoritairement les changements de formules opérés par les professionnels sous la pression des consommateurs qui en sont la cause. Par exemple, le lait hydratant Mixa intensif peaux sèches antidessèchement ne renferme plus de propylparaben, un conservateur encore autorisé bien qu’il soit suspecté d’être un perturbateur endocrinien. Même chose pour le shampooing antipelliculaire Head & Shoulders 2-en-1 antidémangeaisons qui ne contient plus de MIT, un autre conservateur toujours permis dans les produits rincés, alors même qu’il est dangereusement allergisant.

 

Dans le cadre de la campagne pour des produits sains de consommation courante, la Fédération de l’UFC Que Choisir communique sur son volet cosmétique :

  • Cette présente communication constitue la première des trois étapes prévues dans le cadre de la campagne pour les produits sains. Elle concerne les crèmes solaires.

Au rayon crèmes solaires, près d’un produit sur quatre est noté rouge ou orange, soit les plus mauvaises notes, notamment du fait de la présence encore trop répandue d’octocrylène. Ce filtre UV qui peut se dégrader en composé toxique, est trouvé par exemple dans le spray protecteur hydra 24’’ protect indice 30 de Garnier, dans la brume antibrillance Anthelios 50 + de La Roche Posay, dans l’émulsion protectrice visage toucher sec teinté indice 50’’ de Vichy Capital Soleil ou encore dans la crème Peaux réactives anti-rougeurs indice 50 + de Bioderma.

Au rayon rouges à lèvres, près d’une référence sur deux est mal notée. On relève en particulier la présence récurrente d’huiles minérales dans des produits de nombreuses marques : Yves Rocher, Sisley, Yves Saint Laurent, Séphora (2)… Or ces composés sont susceptibles d’être ingérés et de s’accumuler tout au long de la vie dans les ganglions lymphatiques ou le foie et de provoquer des réactions inflammatoires.

Mais ce sont les teintures capillaires qui sont les plus préoccupantes avec 2 produits sur 3 notés rouge ou orange. On trouve ainsi du résorcinol, une substance colorante fortement sensibilisante et soupçonnée d’être un perturbateur endocrinien dans des produits des marques Schwarzkopf, L’Oréal ou Eugène Color (3).

          => Retrouvez l’intégralité de l’article et le comparatif des crèmes solaires dans le site de l’UFC Que Choisir.

  • La deuxième aura lieu dans le courant du 2e trimestre et sera consacrée au volet détergents, via l’appli Quel.Produit.
  • La troisième, prévue en septembre, sera consacrée au marketing alimentaire dans les magasins de la grande distribution, et fera plus largement le bilan des constats dressés tout au long de l’année.
Avec votre téléphone, scannez le QR code adéquat pour télécharger l’application Quel.Produit